domingo, setembro 27, 2009

Toda a verdade. E toda a verdade é a saudade dos pais.

Mais uma vez, apanhei por acaso, a passar na SIC Notícias, o documentário "Crianças no exílio", no programa "Toda a verdade".

A sinopse do documentário diz:

É a estrada da liberdade. O autocarro acaba de entrar na Índia. Vai a caminho de Dharamsala, onde Dalai Lama instalou o seu governo tibetano no exílio. Os 31 refugiados conseguiram passar e já não correm riscos.

Em 8 de Março escrevi aqui sobre uma criança que neste documentário muito me impressionou. E devo continuar a escrever. Todos os que puderem fazer o mesmo, devem fazê-lo: falar sobre este sofrimento. É impressionante nesta reportagem ver a intensidade das manifestações de fé e da humanidade do chefe espiritual, o Dalai Lama. É impressionante ver o valor que todos atribuem à escola e a aprender. É impressionante ver, com as tais palavras que "ferem como punhais", a força dos laços familiares, as crianças que querem os pais e os pais que querem os filhos; em todos a força de conter o sofrimento, sobretudo para poupar os outros (os que estão ali ao pé, e também os que ficaram lá longe, no Tibete) ao "egoísmo" da dor e da saudade pessoal.

São momentos de palavras simples, em que a câmara as regista apenas bem focalizadas no rosto de quem as pronuncia, sem aconchegos de sons ou quaisquer outros efeitos especiais; apenas captando o realismo daqueles instantes.

Aqui ficam outras imagens de um outro pequeno documentário:




Enquanto não posso trazer para aqui as imagens do documentário que a SIC Notícias passou, trago, pelo menos as palavras de Julien Bouissou, do Le Monde, traduzidas para português: estão aqui.


Deixo aqui a versão em francês. Vai ocupar muito espaço, mas é uma pequenina ajuda à divulgação do texto:

PUPILLES DU TIBET EN EXIL

Posté par cercletibetverite le 3 juin 2008

Pupilles du Tibet en exil

LE MONDE | 02.06.08 | 14h12 • Mis à jour le 02.06.08 | 14h12

DHARAMSALA (INDE) ENVOYÉ SPÉCIAL

Pendant quarante jours, Legphel a traversé l'Himalaya, depuis le Tibet jusqu'en Inde, blottie dans les bras de sa mère. “Elle m'a embrassée longuement avant de repartir dans les montagnes. Par la suite, j'ai oublié son visage”, raconte l'écolière de 12 ans, les mains agrippées à la jupe de son uniforme

Depuis son arrivée, il y a sept ans, au centre des réfugiés de Dharamsala, la capitale du gouvernement tibétain en exil, Legphel n'a plus reçu de nouvelles de ses parents. Un de ses camarades lui a rapporté que son oncle avait vu mourir sa mère sur le chemin du retour. “Mais une mère ne disparaît pas comme ça”, lâche la jeune réfugiée en haussant les épaules.

Désormais, Legphel étudie l'histoire et la culture tibétaines dans un village spécialement aménagé pour accueillir les enfants exilés du Tibet, construit à flanc de montagne à quelques kilomètres de Dharamsala. Ici, les 2 100 élèves ont droit au surnom d'”orphelins”. Non pas que leurs parents soient morts - ils habitent de l'autre côté des sommets enneigés qui dominent la vallée -, mais ces derniers ne leur donnent plus aucun signe de vie.

Envoyer une lettre ou passer un coup de téléphone serait trop risqué. En 2007, 50 jeunes réfugiés ont dû retourner chez leurs parents après que la police chinoise eut découvert qu'ils avaient fui le Tibet. “Alors, les enfants préfèrent oublier leurs parents plutôt que de supporter leur absence, même si tous n'y parviennent pas”, reconnaît le directeur de l'école. La nuit, Legphel se réveille parfois en croyant voir les siens, à côté d'elle, “tout près des yeux”.

Entre 700 et 1 200 enfants tibétains arrivent illégalement, chaque année, en Inde. Agés de 6 à 15 ans, ils sont confiés par leurs parents à des passeurs à quelques mètres des premiers postes-frontières du Tibet. Personne ne connaît le visage, ni le nom de ces intermédiaires qui préfèrent rester anonymes, de peur d'être dénoncés. Avec eux, les enfants exilés entreprennent une marche d'un mois, le plus souvent en hiver, la saison la plus sûre pour traverser l'Himalaya. “A cause du froid, les garde-frontières préfèrent rester dans leurs abris plutôt que de patrouiller”, explique Dhorjee, directeur du centre des réfugiés de Dharamsala.

La marche s'effectue toujours de nuit et, surtout, dans le silence. La moindre pierre qui tombe du sentier peut donner l'alerte. Certains enfants périssent sous les balles ou tombent dans des crevasses. Impossible de savoir combien meurent chaque année. Ceux qui arrivent au centre des réfugiés de Dharamsala sont les seuls à être comptabilisés. Ce vieux bâtiment, coincé entre des magasins de souvenirs, abrite dans la pénombre de son dortoir une cinquantaine de lits collés les uns aux autres, avec, à leurs pieds, quelques cartables remplis de vêtements chauds. Les enfants y lisent des biographies illustrées du dalaï-lama et apprennent à dessiner. D'abord le drapeau tibétain, puis des monastères bouddhistes. Pour tuer l'ennui, il leur arrive de jouer à l'entrée du bâtiment, le long d'un mur tapissé de photographies de cadavres gisant dans les rues de Lhassa, la capitale du Tibet. Puis arrive le jour de la bénédiction du dalaï-lama. Dès le lendemain, les enfants partent vivre chez leur nouvelle mère, dans le village tibétain.

Les “home mothers” sont des mères professionnelles. Formées pendant deux ans à la couture, à la cuisine et à la psychologie de l'enfant, elles accueillent les jeunes exilés dans des maisons tibétaines construites en pierres, en hauteur du village. “En élevant les enfants dans le respect de la tradition tibétaine, je sauve mon pays de l'oubli”, précise Tsering, une mère de 48 ans qui vit avec 36 enfants, au milieu des tapisseries de monastères bouddhistes et des portraits de famille du dalaï-lama. Son mari, discret, ne quitte pas des yeux l'écran de télévision, où défilent les dernières images d'émeutes en provenance du Tibet. “Il n'y a qu'une mère, ici, pas de père”, prévient Tsering en jetant un regard furtif en direction du portrait du dalaï-lama. Au lever du jour, pendant que les garçons arrosent des fleurs, les écolières peignent leurs longs cheveux noirs dehors, face à la vallée. Au son de la cloche, des centaines d'enfants dévalent les chemins escarpés qui mènent au terrain de basket-ball, transformé tous les matins en terrain de prière. Assis en tailleur sur des tapis, des centaines d'écoliers répètent, penchés sur leurs livres, les mantras récités par les moines.

“Les enfants deviennent tibétains en apprenant la culture, l'histoire et la religion de notre pays”, insiste Karma Trinley, superviseur de l'école, au pied d'un bâtiment qui affiche le slogan “Venez pour apprendre, partez pour servir”. Les livres d'histoire et de langue sont écrits par les professeurs eux-mêmes. Le manuel d'histoire commence au chapitre “Tibet et Chine” et se termine au chapitre “Exil”.

Sur le bureau soigneusement rangé de Karma Trinley, une pile de journaux intimes attendent d'être lus. Les confidences des écoliers, qui doivent tenir sur une page, sont lues chaque jour par un professeur avec, en priorité, celles qui portent la mention “A lire s'il vous plaît”.

“Il faut déceler les souffrances psychologiques de l'enfant avant qu'il ne soit trop tard”, explique le superviseur. “Je suis triste aujourd'hui car Sa Sainteté a de la fièvre”, écrit un écolier, à la date du 18 mars. Le même jour, un autre s'inquiète :“J'ai vu des Tibétains brûler les voitures des Chinois à la télévision. J'ai peur pour mes parents. Je ne peux rien faire pour eux sinon apprendre à être une bonne Tibétaine.” Pour apprendre à le devenir, l'école dispense des cours d'éducation civique. Y sont enseignés la Constitution tibétaine, rédigée en 1960, tout comme la règle selon laquelle chaque Tibétain doit verser 2 % de son salaire au gouvernement en exil.

“Il faut bien nous entraîner à la démocratie pour être prêts le jour de l'indépendance”, résume l'une des institutrices, qui souhaite garder l'anonymat. Elle-même a passé son enfance au village, avant de retourner chez ses parents, au Tibet, il y a quelques années. “Lorsque j'ai revu leurs visages, les souvenirs de mon autre vie me sont revenus. C'était insupportable pour moi. J'ai finalement décidé de rester en Inde, car c'est ici que j'ai vécu le plus longtemps”, dit-elle. En choisissant de vivre à Dharamsala, l'institutrice s'est fait une raison : “Ici, je suis peut-être orpheline de mes parents, mais pas du Tibet.”

Julien Bouissou

sábado, setembro 19, 2009

Boas-vindas aos alunos à entrada do novo ano escolar, 2009/10


É esta a mensagem com que abro o espaço de trabalho que cabe na plataforma informática da Escola a cada uma das turmas que vou leccionar em 2009/2010:

Os anos escolares vão e voltam, ciclicamente.
A mim trazem-me sempre novidades, mesmo que em programas e conteúdos "velhos".
Tenho a sorte e a felicidade de me caber iniciar os jovens no conhecimento sistemático do fascinante e infinitamente variado comportamento humano.
Hoje em dia estou muito apreensivo a propósito do futuro dos jovens que se sentarão nas aulas à minha frente, a partir da próxima semana. Criámos já para eles - para vós! -um mundo com riscos tremendos de limitações e perigos enormes para a vida humana, as outras espécies e o próprio Planeta Terra.
Falarei convosco, queridos alunos, destas coisas ao longo de todo o ano que se abre agora à nossa frente.
E, em jeito de homenagem à disciplina fundamental que lecciono, a Psicologia, refiro-vos aqui uma breve passagem do que a primatóloga (ela é muito mais do que isso!) Jane Goodall disse numa conferência em 2002 (e que poderão ouvir na íntegra, em inglês, nesta hiperligação).

Algumas crianças perguntaram-lhe se ela tinha esperança no futuro, ela que tanto viajava por todo o mundo e via tantas coisas terríveis a acontecer. Ela respondeu-lhes que sim, que tinha esperança. Que tinha esperança em três coisas:
  • o cérebro humano e as coisas que ele é capaz de fazer
  • a resiliência (ou capacidade de resistir) da Natureza, que ela consegue com tempo, ou com uma pequena ajuda.
  • e o indomável espírito humano
Perguntaram-lhe se a realização da esperança estava nos políticos. Ela respondeu delicadamente que a realização da esperança estava nas nossas mãos, nas mãos de todos nós e nas mãos dos nossos filhos. "Somos nós próprios, é cada um de nós que pode fazer a diferença. Se levarmos um estilo de vida em que conscientemente procuramos que a nossa pegada ecológica seja a mais leve possível, se comprarmos coisas que são eticamente legítimas para nós e não comprarmos o que não for, sim podemos mudar o mundo".

Insisto em recordar a seguinte afirmação, que, ciclicamente também, todos devemos trazer de novo ao pensamento:

(Esta pergunta foi a vencedora num congresso sobre vida sustentável)

"Todo a gente 'pensa' em deixar um planeta melhor para nossos filhos... Quando é que 'pensarão' em deixar filhos melhores para o nosso planeta?"

É preciso começar... JÁ!...

Uma criança que aprenda o respeito e a honra dentro de casa [e na escola] e receba o exemplo vindo de seus pais [e dos seus professores], torna-se um adulto comprometido em todos os aspectos, inclusivé, em respeitar o Planeta em que vive...

Pessoal, desejo-vos um ano de trabalho produtivo, interessante e agradável; que vos faça crescer a vontade de viver com entusiasmo, com prazer em comunicar e partilhar; e em harmonia com o ambiente que vos rodeia.

sexta-feira, setembro 18, 2009

Raúl Iturra, um grande amigo, um lutador da liberdade

É numa ambiência emocional de muita gratidão que saúdo o meu querido amigo Raúl Iturra e o seu querido Chile.
Repito o que já disse noutra altura deste cidadão do mundo: é uma personalidade incrível!... Imagine-se o mundo e imagine-se a cultura feitos gente. Feitos gentes, o mundo e a cultura param para vê-lo passar. Nota-se a sua presença e por onde passa deixa a marca da sua liberdade, da sua inteligência e da sua criatividade.
Nos cursos de iniciação à Psicologia, os professores têm sempre de abordar com os seus alunos a questão do que verdadeiramente causa ou determina o comportamento, é a clássica dicotomia "natureza versus cultura".
Quem esta questão pensar ao pé de Raúl Iturra, ao olhá-lo, ao tomar contacto com a sua vida e com o seu pensamento, seguramente se decide pelo pólo da cultura. Ao lado dele, sentimos respirar a força da acção humana sobre as coisas e sobre os mais radicais condicionalismos da liberdade e da mudança.
Não quis sequer introduzir o texto que ele tão gentilmente me enviou para celebrar o aniversário do seu Chile, que o galvaniza, apesar de tudo. O texto tem, no meu entender, a tal "respiração" própria do Raúl, não a quis contaminar com os meus viezes.
Um grande abraço de parabéns, querido amigo Raúl!

quinta-feira, setembro 17, 2009

199 anos de reinado, dos quais 19 de alma em pena

Esta Sexta Feira, 18 de Setembro, a República do Chile está de aniversário.

A 18 de Setembro de 1810, o Governante do Reyno do Chile, Mateo de Toro e Zambrano, intitulado Conde da Conquista, informa que o Rei de Espanha, Carlos IV de Borbon e Navarra e o seu filho Fernando, príncipe da coroa, estavam presos em França. Espanha estava sem Rei. Governava Napoleão Bonaparte através do seu meio-irmão José.

Vi o meu longo texto no blogue de Fernando Pinto, que ainda guardo, escrito no ano de 2008, para explicar o que era o Chile e como, pela inexistência do rei, a colónia passou, com orgulho, a governar-se a si própria. 199 anos menos 19, são 180 anos de glória, os restantes 19, todos do século XX, foram anos de ferozes perseguições, 19 anos de assassinatos e sequestros de chilenos no Chile e fora do Chile. Restituída a democracia, comemoramos, em 2009, 180 anos de independência.

No texto supra referido, lamentavelmente, esqueci-me dessa simples operação de subtracção, como acima também explicitei, simples operação dizia, mas simbólica e materialmente marcante. O ditador, cujo nome propositadamente, esse sim, esqueci definitivamente, foi derrubado pela democracia sempre imperante no Chile. O socialismo social-democrata e o socialismo cristão tornaram a repor a República dentro da paz dos grandes do mundo. Esse ditador faleceu, como eu esperei ao longo de 36 anos de exílio, réu de crimes por matar chilenos e por roubar à riqueza nacional o dinheiro que fez dele e da sua família, gente de bem: lucraram com as operações combinadas na América latina para matar opositores e iam à missa para mostrar a sua bondade. Alguns dos seus apoiantes, actualmente presos, estão a ser julgados. Finalmente honra-se a memória do assassinado Presidente Constitucional, juntando-se-lhe a defunção da nossa amiga Hortensia Bussi Soto de Allende, que faleceu como pretendia: 94 anos, no meio de uma frase para aconselhar a sua filha Maria Isabel, Deputada do Partido Socialista. A frase ficou inacabada, mas a sua memória não.

Este 18 de Setembro, que com alegria comemoro, junta o cúmulo dos factos mais bravos na base dos quais a República se construiu. Esta é a República, que retira da dor a glória dos outros anos, os acumula e faz dela uma democracia exemplar.

Raúl Iturra

Chileno – Português lautaro@netcabo.pt .

Os gramas, Chefe Hélio, os gramas!

Chefe Hélio Loureiro,
Concordo com o que disse sobre o que os alunos podem aprender nas escolas com aulas de culinária ou de gastronomia. Acabei de o ouvir no noticiário da noite da TVI, de facto, pode-se aprender muito sobre alimentos, produtos naturais, ambiente, regiões do país, coisas de física, de química, sei lá, tanta coisa!...
Não concordo consigo é numa coisa - aliás, é um erro muito corrente: que os alunos aprendam os centilitros, tudo bem; agora que aprendam as gramas é que não! Não é "as" gramas, Chefe, é "os" gramas; é ou não é?...
Ó Chefe, percebo que para si seja uma questão de lana-caprina, não é por dizer "quinhentas" gramas em vez de quinhentos gramas que será menos delicioso qualquer pitéu que o Chefe faça na cozinha, e que eu, só por imaginar o pitéu, fico a babar-me pavlovianamente.
Mas concorda comigo que a escola deve ensinar que se diz o grama em vez de a grama, não concorda?
Não só pelo rigor gramatical, mas também pelo rigor a que se habitua o pensamento em desenvolvimento das crianças e dos jovens.

terça-feira, setembro 01, 2009

Os preços dos livros escolares

Acabo de ouvir na televisão (SIC, cerca das 21h00, no noticiário da noite) que o custo dos livros escolares obrigatórios - repito: apenas os livros obrigatórios - para um aluno que vai frequentar o 7.º ano do ensino oficial público é de 243 euros. O mais caro, absurdamente, é o Língua Portuguesa!
Gostava tanto que a notícia estivesse errada!...
Que tipo de negócio é o da venda de livros escolares?...